dimanche 19 août 2007

Lundi 6 août

Partis à 7 h 20 il nous faut monter seulement 250 m pour atteindrele col de la Colombière. Sur le sentier, deux biches nous traversent sous le nez et plus haut, en dessous du col, une harde de chamois nous surveille de haut. C'est magnifique...


La silhouette d'un chamois dans l'aube

Après le col on apperçois un deuxième groupe de chamois avec des petits de l'année, en contre bas. Nous nous dirigeons maintenant sur St Dalmas le Selvage à 1500 m par un un sentier étroit à flan de montagne mais qui n'est pas désagréable.


St Dalmas est un beau petit village bien entretenu et son épicière a de très bon produits. Elle nous offrira aimablement du pain sec pour Gamin.


St Dalmas le Selvage


Ensuite c'est le col d'Anelle à 1739 m qui nous attend. Le chemin large nous paraît interminable. En plus arrivés au col il faut encore monter pour redescendre sur St Etienne de Tinée qui n'est qu'à 1140 m. Ces larges pistes ne sont vraiment pas agréables. C'est monotone.

L'équipée sauvage au col d'Anelle

On se planque au bord du torrent La Tinée pour manger, loin des touristes parfois pénibles.

Gamin réussi à se faire une prise de longe qui lui arrache le plis du paturon. J'oubliais, depuis le temps, ses blessures au passage de sangle ont disparue.


C'est ici que notre collègue bien sympa nous quitte. On redécolle vers 15 h. La traversée du village se passe plutôt bien. Après un bon kilomètre sur la route le GR emprunte un raccourcis pour reprendre la route sur 300 m, passer un escalier large de 40 cm au bord de la départementale et nous jeter aux milieu des épineux car le passage n'est pas entretenu. Heureusement il redevient vite praticable mais il monte raide jusqu'à Auron. Il nous fait aller jusqu'au sommet de la station, c'est à dire à 1650 m pour nous faire redescendre au centre, 50 m plus bas. On est plus à ça prêt n'est pas ? Oui mais quand on se prend un orage et des grêlons sur le bout du nez et bien ça compte quand même ; ).


Cadran solaire à St Etienne de Tinée


On se ravitaille et on continu pour bivouaquer 150 m plus haut. Arrive le dînner, on ouvre une boîte de gratin de pommes de terre... Nos estomacs gargouillent...Plus d'allumettes et le briquet et vide ! Snif !

Je redescend vite au centre équestre qui fait aussi resto. Connaissant notre situation ils m'offrent une boîte d'allumettes. Mille mercis et je remonte.

La nuit sera ainsi meilleure...

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