jeudi 1 novembre 2007
Les mollets !!!!!
Pendant notre petite pause, un monsieur du sud avec un sacré accent vient papoter avec papa...
- Vous avez passé le Pas de la Cavale ?
- Oui oui!
Le gars est très surpris, il n'a jamais vu ça ! Mais en vérité une association l'a fait avec des personnes handicapées physiques dont une dame malvoyante et aussi un âne. Nous ne sommes donc pas les premiers fous à être passés par là.
Bon ça discute...
D'un coup le sudiste s'arrête net et bloque sur les mollets de papa...
- Vous avez de ces mollets ! Ils sont énormes ! Oh putaing !!! Mais vous faites quoi comme sport muscu?
-non
- Putainnnggg !!! waouu....oh ces mollets.....oh putainnnggg ! Eh bé !
Je ne sais pas si le monsieur s'en ait remis depuis !!! il nous a bien fait rire en tout cas !!!
lundi 1 octobre 2007
C'est papa vu de dos...
Regardez bien la tache foncée qui est formée par la transpiration à cause du sac... Vous ne voyez rien ???
Vous commencez à comprendre ?
Voici notre petit bourriquet terminé.
On commence par s'interresser aux ânes car ils portent le sac et on fini par en être passioné au point d'en avoir un dans le dos !!!
Sourrirs d'automne !
Bise à tous !!!
La croée
mercredi 29 août 2007
Un petit coucou
Désolée pour ce grand blanc ! Depuis le retour il a bien fallu que je profite un peu de tous les gens que je n'ai pas vu pendant trois semaines, les amoureux comprendrons... ;-)
Alors voilà un peu les dernières news.
Avec papa, on a refait qu'une seule sortie, c'était la Tournette, côté Thônes (refuge de Rosairy). Belle ballade, quoique un peu facile !
Quand à Gamin il m'a trimbalé deux trois fois en charette. Il a la forme et notre complicité à bien été renforcée, c'est super.
Je voudrais juste remercier toutes les personnes qui nous ont félicité pour ce blog. Je suis contente que vous soyez absorbé par cette histoire bien réelle. Beaucoup d'entre vous ont rencontré des problèmes pour laisser des commentaires. Donc voici la technique qui a marché pour certains ! Comme ça si vous voulez faire un commentaire, même maintenant... Ca nous donnera le sourrir et le blog sera ainsi plus vivant !
Donc il faut cliquer en premier sur "liens vers ce message blog", tout en bas de l'article sur lequel vous voulez laisser un com. Ensuite "enregistrer un commentaire". "Choisir une identité" => anonyme (comme ça pas de problème d'inscription ou autre !). Après y' a plus qu'à écrire ce que vous voulez dire et "publier". C'est tout simple (enfin y'a qu'à le dire !!!)
Bon courrage et un grand merci pour ceux qui essaye !
Bonne soirée et à bientôt... pour quelques anecdotes et autres...
lundi 20 août 2007
Dimanche 12 août
Debouts à 6 h, nous prenons tout notre temps pour nous préparer. Les portes de Nice ne sont qu'à 2 h de marche d'ici et Maman doit venir nous chercher dans l'après midi. Chainaz - Nice = 8 h de route avec notre J- J. 110 km/h dans les descentes et 70 dans les montées !
L'équipée au dessus de Nice et de la mer...
Donc on poursuit notre petite balade de santé, sourrirs jusqu'aux oreilles, sur un chemin encore plein de cailloux et de marches... Décidément dans le sud ils n'ont aucune pitié pour les petits pieds de nos compagnons équins...
Une heure et demie plus tard nous arrivons dans une immense aire de pique nique. Nous y faisons une pause "débarbouillage" à la fontaine.
Et on continu jusqu'à trouver un coin où J- J pourra être garé sans gêner... A Gairault.
Nous voilà assis sur un banc d'arrêt de bus, à côté d'un rong point, devant une belle propriété.
L'attente entre Gairault et l'Aire St Michel
La Prommenade des Anglais de loin dans J- J
I'm happy !
Donc nous rentrons, les têtes pleines de souvenirs...
Samedi 11 août
Les chemin est plein de caillasses, ce qui n'est pas agréable pour Gamin qui glisse dessus et s'écorche le bas des jambes.
Le tracé du GR 5 nous fait traverser plein de vallons, mais à flan de colline. Donc nous montons, descendons pour aller traverser les ruisseaux secs et nous remontons pour passer au vallon suivant, etc.
On s'arrête deux minutes à la petite chapelle St Antoine par curiosité, lieu de pélerinage du coin apparement...
Sur un sentier "en balcon"
Ensuite on monte sur Levens, 340 m plus haut, par un sentier qui grimpe bien. Certains passages son tellement étroits que l'on manque d'arracher les grillages des propriétés privés avec les saccoches qui elles ne bougent pas !
Cigale peu farouche à Levens
On en sort pour trouver un coin "pique nique" sous des arbres. Il est 13 h.On s'accorde aussi une petite sieste... Il fait super chaud. Nous repartons vers 15 h.
Une montée, une descente et on remonte jusqu'à 730 m pour évidemment redescendre... Là haut on croise un troupeau de biquettes et leur gardien avec qui on échange 2 mots.
Les petites biquettes
Aspremont
C'est notre dernier bivouac, l'aventure touche à sa fin...
dimanche 19 août 2007
Vendredi 10 août
Le temps de déjeuner, papoter et tout préparer, nous partons à 8 h 20. Il fait beau mais pas chaud.
Trois silhouettes au col de Varaire
A partir de 1600 m, la montée est plus progressive jusqu'au col du Varaire, à 1710 m. C'est assez joli, nous sommes au beau milieu d'une forêt mais l'herbe reste abondante et les fleurs nous offrent de belles couleurs. En plus un beau panorama s'ouvre sur notre droite, au nord. Le Mont Mounier sous lequel nous sommes passé mardi (col de Crousette) s'est couvert d'une fine couche blanche. Il a neigé au dessus de 2700 m.
Les sommets enneigés du Mercantour ( en arrière plan)
Gamin qui se délecte d'un énorme chardon
Papa et Gamin à la Brèche d'Utelle, avec la méditerranée tout au fond...
Jeudi 9 août
Le temps est clair mais pas formidable. On ne part pas bien tôt.
Ravins à roche rouge, en montant sur Rimplas
Pour arriver à Rimplas on a 520 m de dénivellé positif. Après ce village, on a plus beaucoup de variation d'altitude. La Bolline est à peu prè à la même hauteur et St Dalmas Valdeblore se trouve à 1280 m.
A certains endroits, on se croirait dans notre Haute Savoie. Nous traversons des forêts où châtaigners côtoient noisetiers et autres feuillus. L'herbe est bien verte et les mésanges gazouillent.
A St Dalmas, nous mangeons au milieu des maisons. Une mamie vient discuter un peu. On apprend que l'épicerie n'ouvre qu'à 17 h et la boulangerie à 16 h 30...Et il est...14 h ! On et bien dans le midi ici ! On se paye une glace pendant que Gamin avale une grosse quantité de pommes données par un petit garçon. Ca va le purger...
Ensuite on attend sur la place de l'église que l'on visite vite fait pour s'occuper.
L'église de St Dalmas Valdeblore
A 16 h 30 papa va faire les courses et je garde Gamin et le matériel. Une dame du village m'alerte sur la météo. Demain ils annoncent de grosses pluies... D'ailleurs il commence à tomber des gouttes.
Au retour de papa on recharge tout le monde et on a pas le temps de sortir du village que l'orage éclate. Il tombe des seaux d'eau. Nous nous mettons à l'abri sous une avancée de toit. Très vite la pluie se transforme en grêlons qui couvrent vite la route sur 3 cm d'épaisseur ! La température a chuté d'un coup.Pendant l'orage...
Bon et bien on va dormir au village, dans un gîte d'étape, au chaud. Un papé nous prête aimablement son garage pour Gamin sinon il va se transformer en bourrique des neiges pendant la nuit !
On passe une bonne soirée en compagnie de deux familles de Belges et de nos hôtes. Nous allons rendre une visite rapide à Gamin qui n'a pas l'air de se plaindre d'être là malgrés le manque de nourriture. Donc nous allons nous coucher tranquille.Du coup, on a marché que 4 heures aujourd'hui...
Mercredi 8 août
Le GR 5 passe sous une aire de nidification réservée aux vautours fauves par le Parc National du Mercantour. Nous avons même la chance de voir un gypaète barbu. Enfin ce sont des jeunes qui s'y connaissent qui nous l'on dit. Nous on a pas pris les jumelles...
Nous passons ensuite les Portes de Longon à 1952 pour arriver dans des prairies sèches rapées par les moutons. Après les avoir traversé, nous passons devant le refuge de Longon qui est en pleine rénovation. On ne s'attarde pas car le brouillard remonte de la vallée.
La montée aux portes de Longon
La grande traversée des prairies
Rougios (1460 m) est un vieu hameau inhabité. Seuls quelques chalets sont rénovés.
Nous voici maintenant sur une large piste qui ne descend pas bien vite. Plus bas, à la jonction d'une route, nous mangeons. Il est 15 h et le ciel bleu revient petit à petit.Le GR 5 emprunte ensuite un sentier tellement peu entretenu qu'on se retrouve vite coincé par de grosses dalles impossibles à franchir par notre âne. Donc et bien on rejoint la route un moment pour reprendre un sentier plus praticable. Nous arrivons à Roure (1096 m), petit village médiéval.
Le village de Roure
Pour atteindre St Sauveur sur Tinée qui n'est qu'à 450 m d'altitude, le GR 5 suit un sentier bien tracé bien qu'un peu étroit à certains endroits.
A l'entrée du village Gamin s'abreuve dans une petite fontaine et nous filons au camping où nous sommes très bien accueuillis.Le temps de s'installer et on va faire trois courses. Nous prenons une bonne douche et faisons la vaisselle en revenant. Nous allons nous coucher à la nuit venue, nos frontales n'ont plus de piles...
Mardi 7 août
Au col du Blainon
La Roya
Le temps a l'air de tenir alors on tire jusqu'au prochain palteau, à 2200m. Le cadre se prêterait bien à un bivouac mais j'insiste pour que l'on passe le col dans la foulée, ça fait à peine plus de 5 h qu'on marche.
Le ciel alterne entre gros nuages gris menaçants et belles éclaircies bleues encourageantes. C'est parti, on y va. Il ne nous reste que 250 m de dénivellé pous atteindre le col de Crousette à 2480 m. Là haut le temps est beaucoup moins chouette, les nuages sont de plus en plus nombreux et foncés... Et il faut encore monter 50 m pour arriver au point haut. On avance d'un bon rythme. Une fois à la stèle de la Valette (2535 m), on attaque la descente à fond les bielles. L'orage ne saurait tarder...
La stèle de la Valette. Là c'était impressionnant
Quand on en arrive là, il faut mieux faire vite
Deux cent mètres plus bas, nous posont la tente, sous des conifères. Gamin s'abrite dessous aussi. La soirée et la nuit seront plus calmes...
Lundi 6 août
La silhouette d'un chamois dans l'aube
St Dalmas est un beau petit village bien entretenu et son épicière a de très bon produits. Elle nous offrira aimablement du pain sec pour Gamin.
St Dalmas le Selvage
Ensuite c'est le col d'Anelle à 1739 m qui nous attend. Le chemin large nous paraît interminable. En plus arrivés au col il faut encore monter pour redescendre sur St Etienne de Tinée qui n'est qu'à 1140 m. Ces larges pistes ne sont vraiment pas agréables. C'est monotone.
L'équipée sauvage au col d'Anelle
Gamin réussi à se faire une prise de longe qui lui arrache le plis du paturon. J'oubliais, depuis le temps, ses blessures au passage de sangle ont disparue.
C'est ici que notre collègue bien sympa nous quitte. On redécolle vers 15 h. La traversée du village se passe plutôt bien. Après un bon kilomètre sur la route le GR emprunte un raccourcis pour reprendre la route sur 300 m, passer un escalier large de 40 cm au bord de la départementale et nous jeter aux milieu des épineux car le passage n'est pas entretenu. Heureusement il redevient vite praticable mais il monte raide jusqu'à Auron. Il nous fait aller jusqu'au sommet de la station, c'est à dire à 1650 m pour nous faire redescendre au centre, 50 m plus bas. On est plus à ça prêt n'est pas ? Oui mais quand on se prend un orage et des grêlons sur le bout du nez et bien ça compte quand même ; ).
Cadran solaire à St Etienne de Tinée
Je redescend vite au centre équestre qui fait aussi resto. Connaissant notre situation ils m'offrent une boîte d'allumettes. Mille mercis et je remonte.
La nuit sera ainsi meilleure...
Dimanche 5 août
On attaque comme la veille par 3 km de goudron...pour arriver à un parking. Ensuite c'est une large piste interdite à tout moteur car nous sommes dans le Parc National du Mercantour. Puis le GR continu sur un sentier super bien amménagé qui nous emmène dans un premier temps au lac du Lauzanier, à 2284 m. Les marmottes nous tiennent encore compagnie.
Le lac Lauzanier
Jusqu'au lac de Derrière la Croix à 2426 m on a pas de problème même si des dalles glissantes obligent encore Gamin à donner de bons coups d'épaules et reins pour tenir debout. Nous sommes en montagne...
Paysage lunaire...En montant au Pas de la Cavale
Vous voyez les deux personnes en bas de la photo en tout petit ?Et bien nous on descend la dessous...
On passe finalement sans casse mais l'adrénaline a du mal à baisser. On poursuit encore sur 100 m de dénivellé négatif dans des passages étroits puis dans de gros éboulis pas stable. On attache Gamin dans l'herbe et on remonte cherhcer nos 40 kg de saccoches...
De retour on rebâte notre bourriquet plus détendu et on va manger sur le plat, aux lacs d'Agnel à 2344 m.
Un des lacs d' Agnel avec le Pas de la Cavale en arrière plan
Et puis on descend de nouveau pour Bousiéyas à 1883 m. Le sentier plus ou moins tracé coupe plusieurs fois une route et nous arrivons à l'auberge- gîte- bar où notre compère nous paye un coup.
Bousiéyas
Et papa qui n'en a jamais assez dans les guibolles nous emmène 120 m plus haut pour camper loin des voitures et au bord du chemin que l'on doit suivre le lendemain.
On partage nos lentilles saucisses avec notre hôte car le liophilisé...bof... D'où l'intérêt primordial de partir avec un porteur à quatre pattes ! ; )
samedi 18 août 2007
Samedi 4 août
A 5 h 2 0 la bergère nous réveille pour boire le café. Papa y va mais je reste bien au chaud dans le duvet et repique du nez jusqu'à 6 h.
Le bleu de cette fleur (renonculacée ?) est soufflant
(ps : si quelqu'un sait ce que c'est n'hésitez pas à laisser un commentaire)
Ca grimpe progressivement jusque vers 2400 m. Nos petites copines les marmottes nous tiennent compagnie tout le long.
Ce qu'il reste du lac du Vallonet...
Ancienne caserne militaire en ruine, avant le col de Mallemort
Larche arrive enfin. Le temps de boire un coup puis de faire les courses et nous marchons encore une demie heure pour trouver un coin bivouac semblable à celui de la veille.
J'emmène Gamin dans le torrent pour que l'eau lui masse les jambes. Ca fait du bien...
Ensuite avec papa on se trempe et on se "lave". L'eau est bonne (17- 18 ° C guère plus...).Le bain... Et oui les ânes savent apprécier l'eau des fois...
Après 7 h longues heures de marche, les mouches ne nous laissent pas de répit. Elles nous obligent à manger sous la tente alors qu'il fait beau. GRRR!!! Saleté de bestioles !
On ne tarde pas trop. Les réveils sont réglés sur 5 h 30 encore...Vendredi 3 août
Le réveil est encore plus dur que d'habitude, en plus il fait très froid et l'atmosphère est hyper humide...
Le lac Miroir avec la crète des Veyres à droite et la crète de la Font de Sancte plus à gauche
Plus haut viennent la chapelle et le lac Ste Anne.
La chapelle Ste Anne
Donc on monte tout doucement et on ne compte pas les pauses. Arrivés là haut, Gamin se porte comme un charme. Toute cette angoisse pour rien, TANT MIEUX !!!
Toute l'équipe au col Girardin, heu- reux!...
Bon et bien on redescend alors. Il est 13 h30. Sur 200 m de dénivellé c'est très très raide mais bien tracé donc R. A. S. Plus bas un marmotton puis 2 puis 3 nous offrent un joli spectacle en jouant et en se faisant la toilette. Et ensuite on croise des adultes toutes aussi belles. Cela nous absorbe 2 h !!!! Il est grand tant de manger. Gamin s'étalle de tout son long pour piquer un bon roupillon.
Il est trop mimi...
La suite nous emmène à La Barge (1877 m) par un petit sentier toujours bien praticable. Arrivés à ce hameau de 5 habitants à l'année, nous poursuivons sur la route pendant 3 km. Et un emplacement plat avec deux trois arbres pour couper l'humidité, entre une belle prairie et un torrent nous invite à nous installer là.
La Barge vu d'en haut
Une heure plus tard des bergers arrivent avec leurs quelques 1800 m moutons, leurs 10 chiens et leurs 4 ânes provençaux pure souche avé' la cloche traditionnelle. Ils passent la nuit là. Encore une bonne rencontre avec des gens très sympas qui nous parle un peu du pays.
La nuit s'annonce silencieuse malgrés tout, le torrent couvrant les bellements.
Jeudi 2 août
Une heure après j'accompagne une voisine (toujours avec Gamin) au village pour aller chercher du pain frais...et des croissants ! On ne se refuse rien.
On ne perd pas l'appétit même sous la tente...
Vers 15 h le ciel se dégage, ce qui nous permet de partir faire une reconnaissance pour l' étape de demain, sans saccoche ni sac. Une première partie sur un chemin plat nous emmène à la cascade de la Pisse. Ensuite c'est un petit sentier en lacets qui continu pour monter au sommet de la cascade. Rien de quoi s'inquiéter. Seuls quelques dalles glissantes et marches hautes nous ralentissent mais bon on a déjà connu pire... Les nuages menaçant reviennent alors on fait vite demi tour pour pouvoir ranger nos affaires à temps.
En montant à côté de la cascade
Vers 18 h rebelotte, un nouvel orage, accompagné de grêlons cette fois ! Ca dure 2 bonnes heures.
Puis le grand bleu revient. Ca ne devrait pas retomber cette nuit. Donc on va se coucher tranquille et 10 minutes après que je me sois endormie, vers 23 h crack ! Et de 3 ! La pluie tombe à seaux d'eau. Je sors essuyer Gamin et lui laisse la couverture sur le dos puis je ressors une heure après pour lui enlever... Le reste de la nuit est calme.